Ce qui se passe actuellement aux Etats-Unis pourrait nous servir d'exemple. Je résume : la chambre des députés vote un texte très répressif qui prévoit le renforcement de la lutte contre l'immigration clandestine et de nouvelles mesures contre les clandestins (pour en savoir plus, voir ma chronique sur le sujet). Des manifestations sont organisées dans tout le pays, y compris dans les plus petites villes,, manifestations auxquelles participent les immigrés clandestins, mais aussi ceux qui ont des papiers et leurs enfants qui ont acquis la nationalité américaine. Résultat : le Président Bush invite les plus extrémistes de ses amis au calme (lui-même étant en la matière depuis le début plutôt modéré sur le sujet.
Pourquoi ne ferait-on pas la même chose en France. A l'occasion des émeutes de novembre, on a vu émerger un début de "conscience de classe" (pardon pour le vocabulaire qui n'est pas très approprié) chez les enfants de l'immigration. On a vu les élites issues de l'immigration se plaindre des discriminations dont elles sont victimes et des vedettes appeler les jeunes à voter. Pourquoi ne pas relancer ce mouvement contre les projets de Nicoals Sarkozy, avec deux idées clefs :
- l'immigration est bonne pour la France : nous en sommes la meilleure preuve,
- s'en prendre aux immigrés clandestins, ce n'est pas seulement faire preuve de xénophobie, c'est également s'en prendre à toute une partie de la France et notamment de sa jeunesse.
On pourrait descendre dans la rue et chanter : "Nous sommes tous des clandestins"
Pourquoi ne ferait-on pas la même chose en France. A l'occasion des émeutes de novembre, on a vu émerger un début de "conscience de classe" (pardon pour le vocabulaire qui n'est pas très approprié) chez les enfants de l'immigration. On a vu les élites issues de l'immigration se plaindre des discriminations dont elles sont victimes et des vedettes appeler les jeunes à voter. Pourquoi ne pas relancer ce mouvement contre les projets de Nicoals Sarkozy, avec deux idées clefs :
- l'immigration est bonne pour la France : nous en sommes la meilleure preuve,
- s'en prendre aux immigrés clandestins, ce n'est pas seulement faire preuve de xénophobie, c'est également s'en prendre à toute une partie de la France et notamment de sa jeunesse.
On pourrait descendre dans la rue et chanter : "Nous sommes tous des clandestins"
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire